A tout ce qui a été dit depuis une semaine, sur l’affaire Benalla, pas grand chose à ajouter sinon une sorte de dégout pour la vie politique, ses rouages, ses réseaux. La transparence tant souhaitée, tant affichée par l’actuel gouvernement n’est pas pour demain, pourtant nous l’avions espérée.
La phrase du Guépard que nous évoquions( mais en espérant le contraire), sur ce site dans les jours qui ont suivi l’élection d’Emmanuel Macron : » il faut que tout change pour que rien ne change » est hélas d’actualité
Nous diffusons une vidéo de deux minutes, c’est nouveau sur Perspektives, mais c’est à voir. Cette vidéo a été enregistrée le 27 juillet 2018, une semaine après le début de l’affaire. C’est place de la Contrescarpe à Paris quelques personnes s’expriment calmement et disent en toute simplicité quelques vérités sur le fonctionnement d’un président qui confond start – up – nous n’avons rien contre les start-up ici, au contraire – et respect du peuple, des institutions de la République et des médias. Le Monde a fait son travail, les autres medias aussi avec plus ou moins de talent et de professionnalisme. Le dernier numéro du Canard enchaîné est sur ce point irréprochable.
Quand bien même un média, parmi d’autres, aurait commis une erreur, notamment sur le salaire de Benalla inférieur à 10 000 euros en effet – il n’est que de 7100 euros brut, pas mal pour un jeune homme de 26 ans cela fera rêver bien des policiers – cette erreur est-elle si grave ?
Nous avons tous le droit à l’erreur lorsque cette erreur est reconnue et corrigée. Les erreurs sont même parfois utiles.
Mais lorsque à des postes de pouvoirs et de responsabilités plusieurs personnes usent de leurs pouvoir justement pour masquer leur erreur ou celles de leurs proches alors là, il y a problème.
Nul n’est infaillible, dans un groupe, il n’y a pas que les premiers de cordées qui comptent et encore moins dans un pays.
Dans une compétition, la victoire n’a pas de sens sans la participation, le talent et le courage de toutes les équipes, Emmanuel Macron sûr de son propre talent et de sa bonne étoile se pose en seul juge de lui-même. Danger! Tel est la leçon de cette malheureuse affaire qui aurait pu être réglée en une semaine au début du mois de mai.
Apres une semaine d’invectives, de silences, de révélations et de témoignages sur ce qui n’aurait pas dû devenir l’affaire Benalla, des manifestants/promeneurs de la Contrescarpe, un 27 juillet à Paris, expriment dans le calme et la simplicité ce que nous ressentons sur ce site.
(cliquer sur le lien reac Macron pour voir la vidéo)
Le nouveau monde … c’est quoi ? Selon Benalla/Macron est-ce se passer de règles trop contraignantes, trop lourdes, pas aux goûts de ces jeunes hommes pressés. Mais pressés pourquoi ? L’intérêt général, améliorer la marche du monde ou assouvir leurs envies de pouvoir ? Ces jeunes hommes ambitieux au final sont tout aussi douteux que les vieux rassasiés. Ah le pouvoir !